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Introduction

Publié dans Obésité

La prévalence de l’obésité augmente régulièrement avec l’âge.

En 2012, comme depuis 2003, la prévalence de l’obésité est plus élevée chez les femmes (15,7% versus hommes : 14,3%). Chez les hommes, après l’âge de 25 ans, on observe cette augmentation et chez les femmes, cette augmentation concerne toutes les catégories d’âge.
Avant 55 ans, l’obésité féminine est plus importante que l’obésité masculine et cette tendance s’estompe ensuite, les courbes des deux sexes se superposant passé l'âge de la ménopause.
La prévalence de l’obésité féminine tend à augmenter plus rapidement que l’obésité masculine, mais on observe un ralentissement de la progression dans les deux sexes.
En 2012 comme dans chaque étude ObÉpi depuis 1997, il existe une relation inversement proportionnelle entre niveau de revenus du foyer et prévalence de l’obésité.

L’obésité est une maladie chronique.

Elle peut, en particulier lorsqu’elle est sévère ou massive, entraîner des difficultés dans la vie de tous les jours.

Elle peut également menacer la santé et provoquer des maladies comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le syndrome d’apnées du sommeil.

La chirurgie de l’obésité aide à :

1. perdre du poids de manière durable ;
2. réduire les affections liées à l’obésité ;
3. améliorer la qualité de vie, notamment l’estime de soi, les possibilités d’activités physiques, les relations sociales, l’activité sexuelle...

Néanmoins, se faire opérer est une décision importante et nécessite une bonne préparation.
Il faut avant tout bien s’informer sur l’intervention et ses conditions de succès, afin de pouvoir :

•  participer pleinement à la décision
•  s’engager en toute connaissance de cause ;
•  bien se préparer à cette intervention ;
•  comprendre et accepter la nécessité d’un suivi régulier à vie.

La chirurgie ne permet pas, à elle seule, de perdre du poids et de le stabiliser dans le temps.

Elle n’est efficace qu’à condition:
1. de modifier ses habitudes alimentaires,
2. d’augmenter son activité physique
3. et d’être suivi médicalement à vie.

Une équipe spécialisée

L'équipe pluridisciplinaire du Centre Hospitalier de Simone Veil comporte des spécialistes de l’obésité qui travaillent en parfaite collaboration et en lien direct avec les chirurgiens qui coordonne la prise en charge. Ce sont :

  • Des endocrinologues nutritionnistes
  • Des médecins généralistes
  • Des diététiciennes
  • Des kinésithérapeutes
  • Des psychiatres et des psychologues
  • l’équipe chirurgicale , des infirmières de bloc opératoire, des infirmières et aides-soignantes de service de chirurgie
  • Et des Médecins Anesthésistes Réanimateurs.

Bien entendu l'équipe du secrétariat est votre premier contact au sein du service.

Bien souvent elles vous guideront tout au long de votre parcours de soins. Pour nous joindre composez le 01 34 06 63 98

L’intervention chirurgicale peut entraîner des complications et des difficultés au quotidien, même longtemps après l’intervention :

des problèmes liés au montage chirurgical (par exemple : glissement d’un anneau ou fuite au niveau d’une suture). Ceux-ci peuvent toutefois être corrigés ;

1.Incidents et complications

Hémorragie Cette complication survient sur la suture de l'estomac. Elle se traduit par une tachycardie (pouls rapide) et par une chute de tension, avec paleur et anémie. Le traitement nécessite une ré-intervention. Le patient peut avoir à être transfusé si besoin.
Fistule Il s'agit d'une fuite sur la suture de l'estomac. Cette complication survient plus tard que l'hémorragie (quelques jours après) et peut être traitée médicalement si il n'y a pas de signes généraux trop importants (fièvre, frissons, atteinte de l'état général) Sténose C'est un rétrécissement sur l'anastomose plus souvent que sur le "tube" gastrique". Un simple traitement endoscopique par dilatation peut suffire. Si la sténose est serrée, non dilatable, une réintervention peut être proposée.
Inefficacité Il peut y avoir un échec du traitement de l'obésité et ce d'autant plus que le patient a une alimentation sucrée (sweet eater) et une dilatation de la poche gastrique. Ces "récidives" surviennent en cas de suivi médical insuffisant.

2. Des carences nutritionnelles

La prise de suppléments en vitamines, minéraux et oligoéléments et une alimentation variée permettent de prévenir leur apparition ;

3. Des difficultés liées à la modification de l’image du corps et des relations avec les autres.

Vous pouvez bénéficier d’une aide psychologique pour surmonter ces difficultés.

4.Complications "esthétiques

Tablier abdominal (amaigrissement important au niveau de la paroi) , Problème de silhouette par affaissement cutané (bras, cuisse, poitrine)


La mortalité liée à la chirurgie de l’obésité n’est pas nulle,

néanmoins, elle reste inférieure ou égale à 1%. À titre d’exemple, pour d’autres maladies, la mortalité opératoire est de l’ordre de :
- 0,1 à 0,5 % après ablation de la vésicule biliaire ;
- 2 % après pontage coronarien.